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mercredi 19 mars 2014

Les Gracques



Les Gracques étaient les 2 fils d'un consul victorieux en Espagne et de Cornélia, patricienne. Ils sont les petits fils de Scipion l'Africain.

Les frères Gracques

Tibérius Sempronius Gracchus.

Tiberius, est né en 163 av. J.-C . Il fut questeur en -137. Il sauva l'armée romaine alors qu'elle était encerclée par l'ennemi. Il tente de négocier avec les Numantins mais cette paix n'est pas approuvée par le Sénat, ce qui met un terme à sa carrière militaire. Elu tribun de la plèbe en -134, il a soumis sa proposition de loi en -133 ( la loi Sempronia ) redistribuant des terres aux citoyens pauvres.  Les citoyens approuvent cette loi mais les sénateurs s'y opposent car  elle contrecarre le jeu de clientélisme (relation donnant-donnant entre un patricien et un patron qui arrange surtout les patriciens) Il est tué lors de l'été 133 avant J.C lors d'une échauffourée au Sénat.


Caïus Sempronius Gracchus

Caïus, est né en 154 av. J-C. Il fut questeur en Sardaigne en 126 av. J-C avant d'être élu tribun de la plèbe en 124 av. J-C.  Il propose la loi Sempronia qui prévoit 0e distribuer  un boisseau de blé par mois à prix réduit à tous les citoyens pauvres. Mais elle n'est pas approuvée par tout le monde. Il se fait réélire tribun de la plèbe en -123. Le Sénat lutte contre lui pour réduire son influence sur le peuple. Il dresse contre lui Marcus Livius Drusus. Lors de l'élection des tribuns en -121 il n'est pas réélu. Caïus fuit car le Sénat autorise son élimination par n'importe quel moyen. Les causes de sa mort se sont pas établies avec certitude. Assassiné par son esclave ? Suicide ? Rattrapé par ses poursuivants ?

La mort de Caius Gracchus, Felix Auvray
 Alice et Julia

Les vêtements



La tenue vestimentaire des Romains servait essentiellement à reconnaître leur importance dans la société.Selon leur statut social, leurs habits étaient donc très différents.
I. L'homme
1°/la toge
     La toge, principal vêtement de dessus du citoyen romain, était un costume civil. A l'armée, elle était remplacée par un  manteau militaire-le sagum ou le paludamentum, plus grand. Lorsqu'il portait la toge, le citoyen romain portait le nom de togatus ce qui , à l'époque de l'Empire, était le signe d'un certain rang social ; les prolétaires n'avaient le droit de porter la toge que les jours de fête les étrangers n'avaient pas le droit de la porter, les esclaves non-plus sauf  s'ils  étaient affranchis.Tout Romain ayant perdu tous ses droits de cité perdait également le droit de porter la toge. La toge d'un  citoyen aisé était en laine blanche de très bonne qualité. Les artisans et les pauvres portaient des toges de laine de couleur foncée. La toge de l'empereur était pourpre.La toge candide spécialement teinte en blanc, était portée par ceux qui désiraient se faire élire, d'où le terme « candidat ». Les premières toges n'avaient rien des vêtements majestueux aux plis généreux illustrés, mais étaient beaucoup plus simples. Nous ne savons pas malheureusement comment la toge évolua pour devenir le vêtement imposant qu'on reconnaît maintenant comme symbole de la rome impériale.Dans l'ancienne Rome, la  toga praetexta ou la prétexte (praetexta) est une toge blanche bordée d'une bande de pourpre utilisée par les   magistrats  et par les garçons de moins de 16 ans. Ces derniers revêtent ensuite la toge virile des adultes, entièrement blanche, lors des Liberalies,Elle était portée également par les Etrusques. Elle était réservée au citoyen romain libre et en paix, et, bien qu’elle fût peu commode et encombrante, les Romains en étaient fiers. En hiver, on enfilait plusieurs tuniques et un pesant manteau de laine, la lacerna.

À l'époque des empereurs, c'était la coutume de recouvrir le lit nuptial d'une toge sauf à l'occasion d'un deuil privé.                                                         
2°/ la tunique
Les hommes portaient une tunique de laine : celles des riches pouvaient être en lin ou en soie, avec des broderies d’art ; sans manches, elle descendait jusqu’aux genoux et était serrée à la taille. Pour sortir, on revêtait la toge, signe distinctif important.
Elle était réservée au citoyen romain libre et en paix, et, bien qu’elle
fût peu commode et encombrante, les Romains en étaient fiers. En hiver, on enfilait plusieurs tuniques et un
pesant manteau de laine, la lacerna.



II. La femme

1°/ la tunique(peplum)

La jeune femme était vêtue d’une simple tunique, recouverte d'une stola ( sorte de vaste robe plissée tombant jusqu'aux pieds et maintenue à la taille par une ceinture) dont l’étoffe blousait au-dessus de la taille, marquée par une ceinture. À la différence de celle des hommes et des enfants, un peu en dessous du genou, la tunique féminine
descendait jusqu’aux pieds.
Les femmes de la bonne société passaient, au-dessus de cette tunique, une longue robe appelée stola, dont le bas était brodé.

2°/ La palla (sorte de grand manteau brodé)

Sous l'empire une nouvelle mode apparut : on portait  un grand manteau brodé la palla.
La palla est un manteau traditionnel romain porté par les femmes et attaché avec des fibules. Il était similaire au  pallium que portaient les hommes, c' était  une sorte d' étoffe rectangulaire qui couvrait la tête et le corps. Les femmes la portaient pour sortir.

 III. Les enfants
Les jeunes enfants portaient une tunique simple et sans manches ; elle descendait jusqu’en dessous du genou. À partir de 16 ans, on portait la toge, qui, à la différence de celles de leurs pères qui étaient blanches bordées de rouge.
III. Les enfants
Les jeunes enfants portaient une tunique simple et sans manches ; elle descendait jusqu’en dessous du genou. À partir de 16 ans, on portait la toge, qui, à la différence de celles de leurs pères qui étaient blanches, étaient bordées de rouge.
IV. Les esclaves (servus)
1°/Les hommes
Les esclaves hommes portaient une tunique (tunica) le plus souvent en laine, munie à la taille d'une ceinture (corde).
Ils portaient des sandales en cuir pour travailler dans les champs.
Ils n'avaient pas de vêtements spéciaux pour leur sortie.
2°/Les femmes
Les femmes portaient seulement une stola matronalis (=la robe de la dame) et une tunica qu'elles cachaient sous la robe.

V. Quelques vêtements
La fascia (ou la strophium) : soutien-gorge.
La tunica : chemise de dessous, sorte de tunique ample et longue parfois à manches.
La toge : morceau de tissu ovale, en laine, d’environ 3 fois la taille de celui qui la portait. Elle se drapait en
cachant l’épaule et le bras gauche, de manière à laisser le bras droit libre.
La stola : robe réservée aux femmes mariées, serrée à la taille par une ceinture.
La palla : manteau ressemblant à un grand châle, dont les dames s’enveloppaient pour sortir.
La paenula : manteau sans manches, très simple pour les voyages.
La lacerna : (lacerne), manteau de grosse étoffe sans manches, souvent muni d’un capuchon, et qui se mettait par-dessus la tunique.