La déesse de la santé
et le dieu de la médecine:
La déesse de la santé, Hygie était honorée par les
Romains et les Grecs. C'est d'ailleurs de là que vient le terme «hygiène» qui
signifie «absence de microbes».
Le dieu de la médecine, Esculape (en grec Asclépios), fils d'Apollon, meurt foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité les morts.
La médecine et les médecins :
Grâce aux textes anciens, on sait que les médecins («
medicus ») avaient peu de connaissances scientifiques : Ils coûtaient cher et
n’étaient très souvent que des charlatans. Ils utilisaient un mélange de bon
sens et de croyances dans les dieux et la magie hérité des Grecs.
Les médecins connaissaient cependant des médecines
efficaces mais, sans véritable anesthésie, les opérations étaient douloureuses
et très dangereuses.
Intervention chirurgicale sur Enée, Rimini |
Les instruments
médicaux:
On utilisait divers instruments.
Ceux-ci sont en bronze et comprennent un scalpel,des
forceps et une spatule pour mélanger et appliquer diverses pommades.
Le crochet sert a écarter les nerfs et les vaisseaux
sanguins lors de l'opération.
La sonde était utilisée avant l'opération pour
explorer les plaies.
Le scalpel servait à ouvrir une partie du corps du
patient lors de l'opération.
La scie servait à pratiquer les
amputations.
Le forceps était utilisé pour extraire des fragments
divers du corps.
Une boîte de médicaments :
Les médecins utilisaient des
boîtes pour conserver les médicaments. On se servait de remèdes à base
d'herbes, pas toujours très savoureux!
La
médecine par les herbes :
Les médecins et les guérisseurs ambulants vendaient de
nombreux remèdes et pommades que l'on fabriquaient à partir d'herbes
médicinales comme la moutarde (« sinapis »), le romarin (« rosmanirus »), le
fenouil (« feniculum »), la sauge (« salvia »), le chou (« brassica ») et l'ail
(« alium »). Si beaucoup de remèdes ne servaient à rien, d'autres faisaient un
certain effet.
Lucile W et Diane D
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