Sur le champs de bataille , l'armée romaine est rangée avec méthode : au centre les légionnaires, sur leurs ailes l'infanterie fournie par les peuples alliés de Rome ; aux extrémités la cavalerie romaine et alliée. Les soldats de l'infanterie légère, les vélites, sont placés devant.
L'assaut
Les Romains avaient deux
moyens de prendre une position fortifiée: le blocus et l'assaut. Les catapultes
envoyaient une avalanche de pierres et de flèches destinée à éloigner les assiégés
des remparts.Ainsi couverts, les légionnaires faisaient avancer les béliers et
les tours.
Écrans protecteurs et galeries
Des écrans protégeaient les
légionnaires pendant qu'ils travaillaient aux moyens d'attaque. Ils étaient
probablement faits d'osier recouvert de peaux d'animaux. Les galeries (vineae) étaient des sortes de cabanes ouvertes
aux deux bouts ,quelquefois montées sur roues ,et grâce auxquelles les
légionnaires pouvaient s'approcher des murs sans craindre les projectiles ennemis.
Elles étaient couvertes de peaux d'animaux fraîchement écorchés pour lutter
contre les produits incendiaires.
Les tours
Les tours permettaient de
s'élever jusqu'au niveau des créneaux des murs de la ville assiégée.
Construites en bois, elles étaient couvertes de peaux fraîches ou de plaques de métal pour les protéger du feu. Elles étaient mobiles sur roues ou
roulées sur rondins. A l'intérieur, il y avait un étage tous les 3 mètres, avec
des échelles pour monter d'un étage à l'autre.Ces tours pouvaient mesurer plus
de trente mètres de haut .
La formation dite testudo.
Le qualificatif de testudo
(tortue) était employé pour tout ce qui avançait sous une protection. Les
légionnaires prenaient la formation dite testudo pour approcher les murs ou les
remparts, en formant avec leurs boucliers réunis une véritable carapace
blindée.
Le bélier est la
plus puissante machine d'assaut de l'arme romaine, utilisée pour démolir porte
et murailles. Il se compose d'une lourde poutre en bois munie à une extrémité
d'un gros bloc de fer ou de bronze en forme de tête de bélier, et maintenue par
une ou plusieurs chaînes. Des soldats la font osciller et la tête vient frapper
avec force le point attaqué. Certans béliers atteignent 60 mètres de long et
nécessitent plus de 200 hommes pour les manier.
La plus grosse
machine de jet est la catapulte (du grec catà, contre, et pallein, lancer).
Elle lance à grande distance des produits enflammés, de grosses pierres et des
boulets de plomb de plus de cent kilos. Elle se compose d'une poutre en bois
portant à une extrémité une "poche" de peau où est logé le
projectile. De gros câbles, s'enroulant sur une sorte de treuil, permettent
d'abaisser cette poutre et, ainsi, de tendre la corde d'un arc placé au sommet
de la machine. On lâche, alors brusquement les câbles, la poutre vient buter
contre une grosse barre et le projectile jaillit avec violence de la poche.
Maximilien L
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