LES MOYENS DE TRANSPORT
Les Bateaux
Les
Romains utilisaient principalement les bateaux pour les batailles navales. Il
existait différentes sortes de bateaux :
-les
avisos (petit bateaux de guerre chargés de porter des paquets, des
ordres, ou des avis)
-les
navis oneraeria (navires à voiles servant uniquement pour le transport
des troupes et à l'approvisionnement)
-les
galères (navire à voiles et rames,
d'abord à usage commercial puis à fonction essentiellement militaire)
Les chevaux
Les
chevaux étaient principalement utilisés pour les transports quotidiens, les
guerres, pour tirer les
chars ou pour les longs trajets et voyages.
Les chars
Dans
l'Antiquité, un char est un véhicule à 2 roues (parfois 4) tiré par des
animaux, pas toujours par
des chevaux. Il fut utilisé pour la guerre, mais devenu obsolète militairement,
il continua d'être utilisé
pour les voyages, les parades et dans les jeux du Cirque.
Les litières
C'était
une cabine munie de brancards et portée à bras d'homme. Elles était souvent utilisées
pour le transport de la famille royale, de grands dignitaires ou des
personnages fortunés lorsqu'ils n'étaient pas
à cheval.
LES ROUTES
L'unité de mesure romaine
Durant l'antiquité, les distances sont calculées en milles. Un mille correspond à mille pas, soit 1450 mètres.
Les routes (Viae)
Les routes sont souvent étroites, mal empierrées, faites de pierres concassées. Seules les routes d'état, les célèbres voies romaines, sont rectilignes et constamment entretenues. Larges d'au moins 4,15 mètres, elles permettent le passage de trois chars de front. Aux portes de Rome, elles peuvent atteindre 10 à 12 mètres de largeur.
Les voies romaines sont les artères de l'Empire et sont de véritables œuvres d'art. La voie Appienne, par exemple, enjambe par un viaduc une vallée de 197 mètres de large.
Les voies romaines sont très robustes. Pour les construire, on commence par creuser deux fossés parallèles pour l'écoulement des eaux. Le fond de la future route est ensuite déblayé jusqu'à la roche que l'on recouvre de sable et de mortier. Quatre couches successives de maçonnerie seront entassées sur 1,50 mètres d'épaisseur. En surface, on place des pierres plates de roches dures. La chaussée doit être bombées au centre pour permettre l'écoulement des eaux de pluie. des routes aussi solides devaient braver les siècles: on en retrouve encore aujourd'hui des tronçons intacts, après deux mille ans!
Jules V et Baptiste L
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